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« Chacun saura célébrer le miracle à sa façon, par le silence, par l’image ou bien par le chant ou la musique des mots. En fonction de ses propres sentiments, chacun devra interpréter librement le témoignage de sa propre réponse à un spectacle aussi grandiose. »
Ténéré – « Pour toi en admission, flottant sur la Terre chaude » Ténéré – « Et sur le sable un soir tu te laisseras tomber, pour mieux te diluer dans la suavité » Sur la route – « Tu recevras un choc, le choc de l’absolu. Ne dépendre de rien, n’être en rien limité. » Ténéré – « Réveillés tous les sens par la Terre embrasée, par toutes les nuances des ocres et des fauves. » Cascade de Timia – « Il resterait la dune, les formes féminines. Toujours il resterait au creux de ta mémoire la sensualité de la dune toute nue. » Cascade de Timia – « L’émotion esthétique se mêlera d’amour. » Cascade de Timia – « Quand tu as rencontré la force de créer ou l’acte peut-être aussi d’aimer jusqu’à te fondre dans un corps à corps fou. » Ténéré – « En plein coeur du parfait, tu seras aspiré par la beauté suprême, tout à fait absorbé par l’eurythmie des lignes, la perfection des formes et toute l’abstraction des lignes et des formes. » Timia – « Peau satinée de dune… Grain de peau et de sable.« Ténéré – « Tu jalouseras le vent, la caresse du vent, quand le vent séducteur vivifiera la dune, touchera de l’haleine la croupe de la dune, de la dune qui s’offre étendue et lascive. » Cascade de Timia – « Tu harmoniseras dans l’absolu silence » Cascade de Timia – « Inévitablement, dans tout ton corps, par une force étrange tu te trouveras poussé. Une force du dedans dont tu n’as pas idée. » Ténéré – « Et quand le vent désire le désert, le désert au vent chaud se donne et le vent pétrit défait refait la dune, la dénude et l’emporte dans le pourpre déclinant du couchant » Kouré – « La coupole celeste n’aura jamais été aussi pleine pourtant ni si proche de toi. » Agadez – « Et tu verras cette fois, comme en toi, navigateur et maître de l’espace, viendra s’exacerber en la fête solaire voluptueusement cette sensation unique de modification. » Ténéré – « Enfant du déplacement, je vais de dune en dune, du vaste paysage où l’aridité rude d’un sol qui se dénude, dissout le superflu, je mesure le prix. » Ténéré – « Le temps a maitrisé le projection des laves et l’extrusion des pics et le vent a dominé le modelage des dunes. » Ténéré – « Tu harmoniseras dans l’absolu silence, avec le sable, la pierre, l’espace, la géométrie fine des constellations. » Ténéré – « Quand les dunes partiront infinies devant toi c’est bien l’ordre du monde qui sera révélé, la parfaite beauté de l’univers entier, l’équilibre cosmique. » Ténéré – « Tu seras tu le sais, inévitablement poussière un jour, dissous dans la grande harmonie. Tu redeviendras sable. Les dunes partiront infinies devant toi. Elles t’initieront à la sérénité. »
